Attention, l’abus de NoNo est dangereux pour la santé. Coup d’œil sur la presse : plutôt que des comptes-rendus de spectacle, on a droit à de véritables éloges de la folie et de l’étrangeté : « Un cabaret à la fois surréaliste, sulfureux et azimuté, tenu par des artistes dézingués » ( Pariscope), un « mélange d'images sauvages et poétiques, exubérantes et frénétiques » (L’Express Mag), une « oeuvre mal policée et mal élevée » (Marianne). Le seul point faible, pour Libération, c'est le repas, que « les jeunes femmes en bas résille et les travestis barbus suffisent à faire oublier »... Voilà qui est rassurant. Dans cette « curieuse fête, où les numéros absurdes succèdent aux images lancinantes, les danses perverses aux fanfares rigolardes » (Télérama), il y a donc à boire et à manger… surtout à boire, à voir l’état dans lequel tous ces critiques sérieux sont sortis du spectacle :D La troupe du Cabaret NoNo fera ses bagages samedi soir après une ultime représentation à la Villette, il est encore temps d’aller s’y enivrer.
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