Dans le cadre du festival AFRIQUE[S], nous avons accueilli nos "10 adhérents à la Une" à l'occasion de la première du spectacle de Kettly Noël, "Chez Rosette".
Retrouvez dès maintenant leurs impressions et commentaires.
Le festival continue jusqu'au 12 juillet, avec, au programme :
> Le Sacre du Printemps (8 au 12 juillet)
> Les Lauréats 2008 des Rencontres "Danse l'Afrique Danse !" (8 et 9 juillet)
> Awadi présente "Présidents d'Afrique" (12 juillet)
Toute l'actu du festival sur villette.com !
Ballet ou plutôt théâtre dansé magnifique.
Très beaux solos et duos, impressionnants car ils semblent improvisés, inventés sur le vif.
Les danseurs sont superbes, on envie leur plastique. A ne pas rater !
Rédigé par : Suzanne | 04 juillet 2008 à 11:18
Très beau début : pénombre, mystère, plastique, érotisme. Eloge de la beauté plastique, souplesse extrême.
Beauté et originalité des chorégraphies.
Cohérence de l’ensemble, pas toujours évidente = virtuosité de l’ »Australien » mais pas en phase avec le reste du spectacle.
Rôle de « Rosette » assez décalé mais c’est justement le « personnage » qui explique le mélange des genres.
Le texte de Kettly Noël explique bien la situation.
Rédigé par : Jacques | 04 juillet 2008 à 11:20
Spectacle un peu inégal, avec de très beaux moments et des paysages un peu incompréhensibles, des baisses de rythme. L’utilisation de la vidéo n’apporte pas grand-chose, tout comme celle du mât chinois. On en ressort avec l’idée d’un spectacle plutôt « fourre-tout », mais reste la danse et surtout les danseurs, extraordinaires !
Rédigé par : Claire | 04 juillet 2008 à 11:20
Très beau spectacle, émouvant du fait du danseur handicapé. Celui-ci m’a ravi les yeux et les sens par sa gestuelle.
Un très judicieux choix des musiques s’enchaînant sur une chorégraphie magnifique et un numéro de cirque par les jeux de foulards.
Les chanteurs surtout l’homme, ont une voix agréable.
Bravo !
Rédigé par : Joelle | 04 juillet 2008 à 11:21
Je ne crois pas m’être senti si proche des corps, du cri, et de la perte d’équilibre depuis longtemps. J’ai beaucoup pensé aux « maîtres fous » de Rouch.
Le geste égaré, « retrouvé ? travesti, « re-démontré », disloqué, désarticulé.
Le « tango assis » du début de la pièce est magistral et encre le mât. Malgré la perte (du sens, de la « culture », de sa danse), des rencontres sont possibles.
Est-ce le sens de la dernière séquence sur le fil ? Le corps de la blanche joue des préjugés, mais la force, dans chaque séquence, et dans les temps plus « creux », a été de ne jamais y tomber.
Rédigé par : Agnès | 04 juillet 2008 à 11:22
C’est dur, la danse. Je ne suis pas un habitué des spectacles de danse. J’en vois peu. Je ne connaissais pas le travail de Kettly Noël. Les mots « danse » et « Afrique » me faisaient attendre quelque chose de différent, là on sort des clichés pour mieux jouer avec.
A de nombreux moments du spectacle, j’ai ressenti de la douleur et de la frustration, comme si l’auteur jouait sur la douleur et la frustration des danseurs et des spectateurs pour faire passer son propos.
J’ai apprécié avec soulagement les moments plus « légers », l’humour qui s’intercalait entre les moments « difficiles ». Je suis sur que ce spectacle me reviendra longtemps à l’esprit.
Beaucoup d’admiration pour ce travail et son propos complexe et abouti.
Rédigé par : Christophe | 04 juillet 2008 à 11:23
J’ai été très émue par le spectacle. Au début, on est un peu dérouté, puis peu à peu on se laisse emporter par l'atmosphère de chez Rosette et par la virtuosité des danseurs/ses. De plus, certaines scènes dégagent une poésie un peu étrange et assez envoûtante.
J'en parle à mon entourage, en regrettant qu'il n'y ait pas plus de dates disponibles pour que plus de monde puisse y aller...
Merci encore pour cette découverte.
Rédigé par : Phi Linh | 04 juillet 2008 à 11:26
Spectacle très vivant avec une musique bien choisie. La chorégraphie est assez accessible au niveau de la compréhension. j'aurai préféré plus de passages dansés en harmonie totale avec la musique comme le duo de tango entre la femme fatale et l'homme handicapé.
Rédigé par : Bénédicte | 09 juillet 2008 à 16:53